lundi 26 janvier 2009

Un peu de dentelle


J'aime les vêtements simples, basiques, qui traversent des années sans se démoder. L'avantage : les dépenses vestimentaires sont réduites au strict minimum, on peut oublier royalement la mode, on possède un dressing compacte et polyvalent ( la phrase "je n'ai rien à me mettre" n'existe pas dans mon vocabulaire). L'incovénient: c'est ennuyeux. Pour éviter ce piège on se concentre sur l'essentiel : les accessoires ! J'ai découvert qu'un petit détail en dentelle, par exemple, peut donner une allure couture au style BCBG.

samedi 24 janvier 2009

The wrap



La fameuse robe-portefeuille de Diane Von Furstenberg à avoir absolument dans son dressing! En été comme en hiver cette robe me sauve la vie. Parfaite en toutes circonstances, confortable et facile à porter, elle existe en toutes les couleurs, en toutes les matières, jamais vraiment la même et toujours reconnaissable, féminine, sexy, décontractée, élégante. Une robe idéale!
Adresses à Paris: 14 rue d'Alger, 81 rue des Saints Pères, 29 rue François 1 er.
Un bon plan pour se procurer une robe -portefeuille pour le prix plus intéressant qu'en boutique: www.yoox.com

jeudi 22 janvier 2009

Tentation scintillante




Simone Gabor, une toute jeune marque des bijoux. Des casacades des pierres fines multicolores: citrine, améthyste, corail, turquoise, calcédoine, tourmaline, grenat, pierres de lune. La cible de la marque: des femmes de plus de trente ans qui aiment des beaux bijoux, des pierres précieuses et qui ne voudraient pas dépenser des fortunes (c'est tout à fait moi!). Mon coup de coeur: le médaillon Feu Follet , en argent ou en vermeil, en pierres fines de toutes les couleurs (topaze, améthyste, quartz rose, quartz fumé, citrine), j'aime particulièrement le modèle en argent et en topazes.
En vente chez Colette et Paul § Joe (la boutique de l'avenue Montaigne) Le prix: 650 euros.
Ventes privées sur rendez-vous: 01 45 53 27 59

samedi 17 janvier 2009

La comtesse de Castiglione






La Comtesse de Castiglione née Virginia Elisabetta Luisa Carlotta Antonietta Teresa Maria Oldoïni, (23 mars 1837-28 novembre 1899), inhummée au cimetière du Père-Lachaise (division 85). Une aristocrate italienne qui a épousé le comte de Castiglione à 16 ans. En 1955 (l'année de naissance de son fils) la comtesse arrive à Paris. Elle devient la maîtresse de Napoléon III. Le scandale provoqué par cette liaison oblige son mari de demander le divorce.
La comtesse de Castiglione était célèbre pour sa beauté. Robert de Montesquiou fut fasciné par la comtesse : "Je n'oublirai jamais l'émotion qui s'empara de moi le jour où j'appris qu'une femme vivait derrière les persiennes constamment closes d'une certaine encoignure de la place Vendôme et que cette femme était celle dont le nom etait devenu synonyme de beauté". La voyant paraître, la princesse de Mettrenich confiait: "Je suis pétrifiée devant ce miracle de beauté: cheveux admirables, taille de nymphe, teint de marbre rose! En un mot, Vénus descendue de l'Olympe! Jamais, je n'ai vu une beauté pareille, jamais je n'en reverrai plus comme celle-là!"
Les biographies de la comtesse de Castiglione éclairent surtout ses relations avec les hommes influants de son temps et les conséquences politiques de ses relations. On ne parle que très brièvement du fait qu'elle ait posé pour le photographe Pierre-Louis Pierson, mais c'est justement ce fait qui en dit long sur la personnalité de la comtesse de Castiglione. Au mois de juillet 1856 la toute jeune comtesse se rendit pour la première fois chez Mayer § Pierson, l'atelier de photographie des gens du monde. Elle reviendra dans cet atelier regulièrement pendant 40 ans. On ne sait pas le nombre exacte des photographies de la comtesse de Castiglione, on sait qu' en 1913 Montesquiou en possedait 434. C'était sans aucun doute la femme la plus photografiée de son époque. Au 19 siècle le temps de pose était une torture. Nathalie Léger a tenté l'expérience: "Je retourne dans ma chambre, je prépare la scène, je m'assois confortablement, la tête dans la main, le coude bien calé sur la table, je m'immobilise, exposant mentalement devant moi ma propre image, la forgeant luisante, vive et réfléchissante, d'une netteté impitoyable, et c'est alors, ayant à peine pénétré dans le silence, qu'un premier effondrement se produit, ce n'est pas l'immobilisation du corps qui gêne, c'est l'immobilité du regard, une fixité qui défait tout aplomb, en quatre-vingt-six secondes je perds contenance, tout cligne, les yeux brûlent, le visage se brouille, la nuque s'ankylose, deux minutes vingt-cinq, je perds la vue intérieure, trois minutes sept, je suis la suppliciée aveugle que décrit Pierson en parlant des débuts du portrait". Il a fallu être très motivé pour poser pour plus de 400 photographies à cette époque-là.
La photographie de mode n'existait pas encore et la comtesse de Castiglione invente littéralement le genre en posant avec ses robes de Bal, des costumes, des accessoires qu'elle choisit elle- même avec le plus grand soin. Elle n'est pas un instrument , un modèle passif. Un jour elle lance au photographe: "Avez-vous bien conscience de ce que Dieu accomplit pour vous en vous faisant le collaborateur de la plus belle créature qui ait existé depuis le commencement du monde?" Elle invente des mises en scène, des poses parfois innatendues, elle donne le titre pour chaque photo. Sous l'un de ses portraits, en 1861, elle copie ces deux vers: "En voyant la Douleur si belle,/ Qui pourrait vouloir du Bonheur?"

La comtesse Castiglione se rendit à l'atelier pendant 40 ans, même pendant les années de sa reclusion volontaire au 26 place Vendôme (l'adresse de la boutique Boucheron actuellement) et plus tard dans un petit appartement sombre et sale de la rue Cambon, elle revenait régulièrement poser devant l'objectif de Pierre-Louis Pierson. On dirait que ces moments de pose étaient l'essence même de sa vie, qu'elle se précipitait de rendre immortel ce qu'elle avait de plus précieux, sa beauté, qu'elle voulait ériger sa personne au rang d'une oeuvre d'art.
A son époque ce comportement était choquant. "Elle avait pour elle -même un culte qui frisait l'idolâtrie." (le compte de Maugny). Serait-il perçu de la même manière aujourd'hui? Cindy Sherman avec ses interminables autoportraits est considérée comme une artiste, point. La comtesse de Castiglione, serait-elle tout simplement en avance sur son temps, annonciatrice de la civilisation Ego Imago?

Un très beau livre consacré à la Comtesse de Castiglione: http://livre.fnac.com/a2471649/Nathalie-Leger-L-exposition
Un livre qui contient 130 photographies de la comtesse de Castiglione: http://livre.fnac.com/a2231359/Marianne-Nahon-La-Comtesse-de-Castiglione

mercredi 14 janvier 2009

L'effet "morsure de soleil" sans soleil


Je ne mets jamais le visage au soleil ce qui ne m'empêche pas d'avoir une mine dorée à point toute l'année. J'ai plusieurs méthodes pour obtenir ce résultat.
Méthode N 1 : "plus vraie que la nature".
Après un gommage appliquer sur le visage, le cou et le décolté la "Gelée Auto-Bronzante Hydratante"( Spécial Visage) de Clarins. Laisser toute la nuit. Le matin on à l'air de revenir des vacances. La couleur est très naturelle et pas du tout "orange". On peut perfectionner le résultat avec le "Self-sun" (Visage) de Clinique. On applique ce gel teinté sur les pomettes, sur le front et sur le menton pour créer le relief et on l'estompe bien. Très important: il faut mettre la crème de jour avant le gel, pour que le résultat soit plus naturel.
Méthode N 2 :"sophistiquée".
On applique le fond de teint adapté à la carnation (j'utilise "Idéal" N 3 de Lancôme) et par dessus on met par touches un fond de teint foncé. J'utilise le fond de teint "Pro lumière" de Chanel, le N 60 Hâlé. On le met sur les pomettes, sur la partie bombée du front, sur le bout du menton, sur le nez par touches (surtout ne le mettez pas sur la totalité du visage), et on estompe bien avec des doigts ou avec un pinceau. On peut ajouter une touche de la poudre Terracota de Guerlain. J'utilise le N 3. Il faut bien "essorer" le pinceau avec la Terracota (avant de le passer sur le visage passer le plusieurs fois sur la main) pour que le résultat soit naturel.

lundi 12 janvier 2009

Chapeau




Je regarde en boucle les films de Sacha Guittry et je suis de plus en plus nostalgique du bon vieux temps quand la foule était élégante et personne ne sortait "la tête en l'air"...
Chapeau Gérard Darel

samedi 10 janvier 2009

Le butin















Je n'aimais pas trop les soldes. Parce que "la foule n'est pas mon truc", "ce qui me plaît est vendu avant les soldes", "il n'y a jamais ma taille", "très peu pour moi" etc. J'ai fait mon intéressante jusqu'au 2 janvier 2009 , 18h 25. Quelques jours avant le début officiel des soldes. Le 2 janvier 2009 à 18.15 je suis entrée dans une de mes boutiques préférées pour "voir". Le magnifique ensemble Paule Ka en cachemire, le coup de coeur du début de la saison était toujour dans la boutique, c'était le dernier, c'était ma taille (le signe du destin!). Je l'essaye ( une fois de plus). Il est parfait, le seul défaut c'est son prix . Sans trop y croire je demande :"Il sera soldé?" La réponse: "Mais bien sûr! Vous pouvez l'acheter dès aujourd'hui à 50% du prix." A 18.25 je suis sortie de la boutique avec mon ensemble Paule Ka . Je me dis que c'est un énoorme coup de chance et je m'arrête là. Je traverse la rue et j'entre dans la boutique CDC. Un quart d'heure plus tard je sors avec un top noir aérien acheté à 50 % du prix.
Quelques jours plus tard je suis mon dandy de mari dans une petite boutique parisienne "Ralph Lauren" (oui je sais!). Je monte au rayon femme pour "voir" et je me retrouve en face de la veste de mes rêves! Elégante, intemporelle, parfaite pour monter à cheval, voyager, aller aux réunions des parents etc. Je l'essaye, elle me va comme un gant. Je me dis qu'il ne faut pas rêver, qu'on est quand même chez Ralph Lauren, que son prix affiche 3 zéros même en soldes (je suis traumatisée par les prix des vestes Chanel). Je regarde l'étiquette, j'ai envie de me frotter les yeux, ils ont sûrement oublié un zéro, je pose la question au vendeur. "Si, si c'est le prix." - répond un ancien danseur polyglotte (il parle 5 langues) qui travaille comme vendeur dans cette charmante petite boutique. D'un pas ferme je me dirige vers la caisse, je ralentis près du comptoir où plusieurs femmes sont en train de fouiller énergiquement dans un tas des adorables petites choses en cuir. Je plonge ma main dans le tas et j'attrape une magnifique paire de gants en nappa doublés de soie. Je les essaye, ils me vont comme des gants. Normal, direz-vous, ce sont des gants. Oui mais, avec mes petites mains maigrichonnes aux doigts longs comme le Transsibérien, ce n'est pas évident de trouver des gants qui me vont comme des gants. Je ne lâche plus mes petites merveilles en cuir fauve. Et juste devant la caisse j'enlève du mannequin une ceinture féline assortie à mon chat bengal (rien n'est laissé au hasard, on ne badine pas avec l'image!).
Après le succès enivrant de mes aventures soldesques chez Ralph Lauren je me lance vers des horizons nouveaux. "Va au-delà de ce que tu vois!" (Roi Lion III). Me voilà avenue Montaigne. Et pas n'importe ou! Chez le chausseur d'Audrey Hepburn, Salvatore Ferragamo (ce nom me donne envie de chanter). Un énoooorme coup de coeur pour dix paires de chaussures! Je me censure et je sors de la boutique avec trois paires pour le prix d'une. (il manque la photo des escarpins vernis aux petits talons).
La conclusion: pour que les soldes soient vraiment intéressantes il ne faut pas hésiter d'entrer dans les boutiques haut de gamme. 50% de réduction pour le prix de 1000 euros est une économie considérable. C'est l'occasion de s'offrir des pièces de superbe qualité, inaccessibles à cause des prix élevés. On commence à faire les soldes 2-3 jours avant la date officielle. Il y a moins de monde dans les boutiques, il y a plus de choix, et on peut avoir les réductions avant les soldes. Les commerçants sont humains (si, si !) et ne font pas payer le prix "normal" 2 jours avant les soldes. Ils n'ont pas le droit de l'annocer officiellement, mais les clients ont toujours le droit de demander, et la réponse est positive dans 90 % des cas.
Alors heureuse ? OUI! OUI! OUI!
Et vous?

Une robe blanche sur la neige














Je suis marquée à tout jamais par "la robe couleur du temps" de la Peau d'Âne. J'adore assortir la couleur de mes vêtements aux couleurs du ciel, des feuilles, de la mer etc. La neige est une occasion parfaite pour sortir une robe blanche.
En Russie l'hiver est la saison des contrastes: la neige blanche et les branches noires sur le fond du ciel bleu azur. Pour une fois le paysage hivernal proveçal a des allures d'un hiver sibérien ( avec 30°C de plus). J'ai construit cette tenue sur des contrastes: le contraste des saisons (une robe d'été +bottes fourrées, une écharpe et des mitaines en laine), le contraste des matières (la soie aérienne de la robe+ la laine rêche de l'écharpe et du manteau), le contraste des couleurs (le blanc lumineux de la robe+ les couleurs sombres du manteau et des bottes). Et comme je suis maniaque et je fais attention aux moindres détails, j'ai même trouvé des BO contrastées en cristaux noirs et blancs. (:lol:)
Manteau Caroll
Echarpe et mitaines Gérard Darel
Robe Vanessa Bruno
Bottes Gucci
P.S. On peut aggrandir les photos ( il faut mettre la flèche sur la photo et appuyer sur le bouton gauche de la souris)

vendredi 9 janvier 2009

White is beautiful








Je rentre de Paris et quelle joie de découvrir que mon petit jardin provençal a la couleur de ma Sibérie natale! Pour quelques jours seulement, mais c'est tellement beau et tellement rare!
Merci pour vos adorables commentaires sur l'Arche de Noé.
Je prépare le compte rendu de mon séjour parisien.
A bientôt...


Madame et son tigre


samedi 3 janvier 2009

La tendresse en cachemire








Robe et manteau Paule Ka
Chaussures Gérard Darel


jeudi 1 janvier 2009