lundi 21 décembre 2009

Garde-robe basique

Les vêtements basiques sont le pivot de la garde-robe. Ces vêtements permettent d’être bien habillé en toutes circonstances. Les basiques véhiculent des valeurs sûres : pérennité, raffinement, aisance, authenticité. L’éphémère et l’ostentatoire sont à bannir au moment de l’achat des basiques, c’est un investissement à long terme. Ces pièces sont souvent chères, mais leur achat est indispensable, elles constituent la base de l’image.

Soyez exigeants avec leur qualité , les basiques doivent durer. Recherchez les textures les plus nobles : laine, cachemire, coton, lin, soie, cuir. Recherchez des finitions irréprochables et des coupes intemporelles. Entrainez régulièrement votre regard à la beauté et à la qualité des grands de la couture. Entrez dans les plus belles boutiques, touchez les tissus, apprenez à distinguer les matières, regardez les couleurs et les coupes, comparez : vous apprendrez à juger et vous allez acquérir une certaine culture vestimentaire.

La liste des basiques varie d’une personne à l’autre, tout dépend du style de vie, du métier, du cadre de vie, des objectifs personnels ou professionnels. Le choix des couleurs est important, il permet de créer un ensemble des basiques cohérent. Les basiques demandent toujours à être d’emblée assorties. Même si la vendeuse assure que « cela va avec tout », on achète en pensant à l’ensemble de sa garde-robe pour ne pas se retrouver avec un manteau qui ne va pas avec la jupe, la jupe qui ne va pas avec le pull et les chaussures qui ne vont avec rien.

Voici un exemple d’une liste des basques pour automne-hiver :

Couleurs de base : noir, gris, bleu marine, beige.

Manteau noir en cachemire

Manteau beige en peau lainée

Deux robes-portefeilles en cachemire (noire et grise)

Une jupe droite en laine grise

Une jupe noire en denim

Une robe de cocktail en soie noire

Deux cardigans courts (noir et gris)

Des pulls différents en laine ou cachemire (noir, beige, marine, gris)

Des chemises et des tee-shirts (toujours des couleurs basiques)

Un jean bleu marine

Un pantalon gris

Une veste noire

Une garde-robe qui ne comporterait que des basiques serait ennuyeuse et trop conformiste. Il est important de choisir avec soin des accessoires pour donner du caractère et du style aux vêtements basiques. Des chaussures sophistiquées, des collants en dentelle, des gants raffinés, un beau sac et des bijoux transforment toutes les tenues.

On peut aussi créer une liste des accessoires basiques. Par exemple: escarpins noirs Christian Louboutin, ballerines vernis Repetto, bottes cavalières Hermès, sac 2.55 Chanel, bijoux en perles.

Certaines marques excellent dans la création des vêtements élégants et intemporels.

Le top 8 : YSL, Hermès, Calvin Klein, Céline, Diane Von Furstenberg, Hugo Boss, Paule Ka, MaxMara.

Le top 3 pour les chaussures: Christian Louboutin, Salvatore Ferragamo, Repetto.

Quelques marques plus accessibles offrent également un bon choix des basiques : Gérard Darel, Caroll, Sandro, CDC. On peut trouver des bons basiques pour des prix vraiment intéressants chez Zara, H§M, 3 Suisses, la Redoute.

Un exemple d’une tenue basique (Cape 3 Suisses, jupe MaxMara, chaussures CDC)

mercredi 16 décembre 2009

Comment porter un manteau en fourrure

Quand on porte un manteau en fourrure, vraie ou fausse, on peut s’inspirer de trois styles :

Beauté slave. On pense à Julie Christie dans « Docteur Jivago ». En Russie le manteau en fourrure est surtout utile surtout pour se protéger du froid, ce n’est en aucun cas le signe de statut social ou un objet futile, qui ne sert qu’à embellir. On le porte sans révérences en toutes circonstances. Pour accentuer ce côté naturel on garde les cheveux savamment décoiffés, un brin sauvages, avec quelques mèches folles qui voilent le regard et on se sert du blush rose pour créer l’effet « beauté venue du froid ». On peut rajouter un foulard d’inspiration slave (cet hiver j’ai eu un coup de cœur pour un foulard brodé des perles de chez Ralph Lauren).

Femme fatale du cinéma noir. On pense à Rita Hayworth dans Gilda. Ce style est très sophistiqué. Dans ce cas là le manteau en fourrure sert surtout à rehausser la beauté dangereuse de la femme qui le porte. La coiffure doit être sophistiquée, le maquillage parfait, les bijoux époustouflants et les robes très coutures. Ce style est parfait pour des soirées. Pour adopter ce style dans la journée on peut remplacer une robe de cocktail par un jean, tout en gardant la coiffure, le maquillage et les bijoux. Il faut faire attention à ne pas accumuler des détails trop sexy et trop luxueux, sinon au lieu de l’image « femme fatale » on obtient l’image beaucoup moins flatteuse de « bimbo » ou, encore mieux, de «rombière ». Pour éviter ce piège on ne porte pas le décolleté et la longueur mini ensemble, on évite le trop moulant, le trop brillant, on ne rend pas sa coiffure immobile avec des tonnes de laque et on n’accumule pas les "signes extérieurs de richesse » (manteau en vison+ sac matelassé Chanel= désastre). Pour éviter l’effet « rombière » on choisit avec soin la coupe de son manteau. La fourrure rasée, des détails colorés, des coupes ajustées donnent une allure beaucoup plus moderne et fraiche que les manteaux longs et larges de couleurs traditionnelles.


Héroïne hitchckokienne . On pense à Tippi Hedren dans « Les oiseaux». Mot-clé : élégance intemporelle. On peut définir ce style comme la simplicité de la perfection ou comme la perfection de la simplicité. On porte le manteau en fourrure avec des vêtements simples et basiques : une petite robe noire, un tailleur gris, un pantalon classique ou un jean droit (sans trous svp.). On accessoirise le tout avec des bijoux en perles et avec une pochette ou un sac classique (sans logo). La coiffure doit être soignée et le maquillage naturel et discret.


mardi 15 décembre 2009

Acheter vite et bien



J’adore acheter des vêtements dans des belles boutiques. C’est très agréable de prendre son temps, d’être aidé par une vendeuse disponible et souriante, d’essayer des vêtements splendides dans des cabines d’essayage luxueuses. Je m’offre ce plaisir de temps en temps, pas très souvent parce que :1) je vis loin de l’avenue Montaigne, 2) j’ai toujours une impression importune de me faire escroquer quand je passe à la caisse. Donc je vais faire du shopping dans des boutiques de grande distribution le plus souvent. Et là bonjour la galère ! Des vêtements entassés dans des sales immenses, des vendeurs débordés, la queue dans la cabine d’essayage et à la caisse. Comme j’ai envie de quitter cet enfer de la consommation le plus vite possible, j’ai appris à shopper à la vitesse lumière et je trouve des merveilles pour des prix accessibles chez Zara et H§M , chez Monoprix et Camaïeu etc.

Pour acheter vite et sans se tromper il faut commencer son choix par la couleur, car c’est le critère le plus évident et aussi le plus important. C’est la couleur des vêtements qui définit l’impact psychologique de l’image (lisez mes articles sur la symbolique des couleurs), et c’est aussi la couleur qui définit si tel ou tel vêtement va donner à la personne qui va le porter un teint d’endive ou une mine fraiche et resplendissante.

Je sais parfaitement quelles couleurs me vont et je me dirige d’un pas ferme vers les portants et les piles des vêtements de couleur noire, grise, bleue, rouge, violette, verte, beige et je ne m’attarde jamais près des vêtements jaunes, marrons, oranges etc.

Le deuxième critère à prendre en compte est la qualité des matières. On commence par toucher les vêtements avisés. Si ça gratte, pique, on abandonne les vêtements là où ils sont. La matière définit le confort et aussi l’usage des vêtements. Les matières sont aussi importantes pour mettre en valeur tel ou tel type de morphologie. Des matières rigides vont particulièrement bien aux femmes minces du type rectangle , comme Jacqueline Kennedy, par exemple, des matières souples et fluides vont bien aux femmes pulpeuses et féminines etc.

Une fois le test du toucher fini, on passe aux coupes et aux finitions. Là aussi il est important de connaître son type de morphologie pour faire le bon choix.

Les vêtements sélectionnés selon ces trois critères ont le droit de passer dans la cabine d’essayage pour le test ultime.

Un petit résumé des critères de sélection et de l’ordre de l’importance :

1) Couleur

2) Matière

3) Coupe

Bon shopping!

1)


lundi 14 décembre 2009

Manteau d'hiver


L'hiver arrive ainsi que la sempiternelle question: quel manteau choisir? Je commence la saison avec un simplissime manteau noir en laine ou en cachemire. Je supporte ce genre de manteau jusqu'à l'arrivé des "grands froids" version française: 0 °C , même si pour moi le grand froid c'est plutôt -50°C , je commence à geler avec un petit manteau en laine au mois de décembre et je le range jusqu'à l'arrivée du printemps.
Selon mon expérience (qui vaut ce qu'elle vaut) il n'y a rien de plus chaud, plus léger et plus agréable à porter en hiver que la vraie fourrure. Je viens d'un pays où un manteau en vraie fourrure est aussi indispensable pour les autochtones qu'un petit trench pour une Parisenne. Les "anti-fourrures" ne se sont jamais acclimatés en Sibérie (ils ont eu peut-être trop froid).
J'ai débarqué en France vers la fin de la troisième décennie de ma vie avec quelques manteaux en vison, amenés de Russie. Je me suis très vite rendu compte que ce n'est pas évident de porter de la vraie fourrure en France, on ne passe jamais inaperçu, on attire trop de regards. Trop luxueux, trop cruel, trop "politiquement incorrect" du point de vue de certaines personnes. Je n'aime pas être le point de mire, le plus souvent je réserve mes manteaux en fourrure pour des occasions spéciales, pour certains endroits, pour mes séjours en Russie etc.

La peau lainée est une parfaite alternative à la fourrure. Un manteau en peau lainée est aussi chaud qu'un manteau en fourrure (normal! au fond c'est la même chose), mais il est beaucoup plus facile à porter, car il reste discret. La marque française "Vencouvert" fabrique des magnifiques manteaux en peau lainée, très élégants, chauds et légers.

dimanche 13 décembre 2009

Un homme comme moi

J'aime chercher l'inspiration dans le dressing masculin. J'aime des belles matières, des lignes épurées, des coupes intemporelles. Et j'aime aussi ne pas avoir de sac à main. Une femme sans sac est comme une poule sans oeuf, comme un chien sans laisse, en un mot une femme libre. La carte de crédit , les clés de la voiture et les mains ont assez de place dans les poches . Bonjour l'aventure!

vendredi 11 décembre 2009

Legs

Taille haute + longueur mini + hauts talons = les jambes qui n'en finissent pas. J'achète!

Tee-shirt Zara
Jupe Paul&Joe
Médaillon Chanel
Pochette Gérard Darel

mercredi 9 décembre 2009

Paris est une fête


Pour moi Paris est une fête éternelle et une abstraction poétique. Je vois Paris à travers les récits d'Ernest Hemingway et Maximilian Voloshin. Je trouve que les plus beaux textes sur cette ville ont été écrits par des étrangers, car il est indispensable de garder la distance pour apprécier la beauté de l'ensemble. Nul n'est prophète en son pays. Le poète russe Maximilian Voloshin (1877-1932) a écrit des lignes sublimes sur Paris. J'ai cherché pendant longtemps des traductions françaises de ces poèmes . Comme je ne les ai jamais trouvées, j'ai décidé de faire la traduction moi-même. J'ai commencé par l'un de mes poèmes préférés.

La pluie

Sous la pluie Paris s’épanouit

Gris comme une rose…

Murmure et enivre

Avec la caresse moite des narcoses.


Sur les fenêtres en dansant

Par la vitesse éprises,

En riant, en triomphant,

Se tortillent les fées grises…


Des milliers de doigts tirent

Les fils de soie grise,

Le métier à broder soupire

Sous l’aiguille pressée, soumise.


Sur le vernis bleuissant

Courent les taches de lumière…

Dans la pénombre filant

Se troublent leurs chimères…


Tant de doux regards différents !

Et qui filent dans la tourmente,

Et embrassent les passants,

Et caressent les plantes…


Et sur les tas de trésors

Versés sur le macadam,

Regardent les gueules des monstres

De la hauteur de Nôtre Dame…

dimanche 6 décembre 2009

Aux portes magiques de l'Asie


"Sous le soleil d'Asie, au pied des Monts de cristal ou sur les rives du Baïkal, dans la grande steppe, se trouve une véritable merveille: le berceau du peuple mongol. L'ancienne patrie de Gengis Khan.
La compagnie a tiré son nom du plus profond et du plus beau lac du monde: Le lac Baïkal. Elle présente des chants et des danses de toutes les ethnies mongoles. Elle révèle aussi la beauté et l'originalité de ces peuples. Elle perpétue la tradition et en même temps, apporte une touche de modernité dans la chorégraphie afin de rendre accessibles à tout publique, les danses issues des anciens temps.
Les costumes du théâtre BAÏKAL, cousus de façon traditionnelle montrent que la maîtrise des anciens artisans n'est pas oubliée. La soie, le velours, le satin et le cuir, ainsi que nombre d'autres matériaux, servent à donner à leurs costumes, l'originalité, la beauté et le chatoiement qui rend exceptionnel ce spectacle et qui émerveille le spectateur, en lui donnant l'impression d'être l'invité d'honneur de cette grandiose fête populaire.
La culture et l'histoire de ce peuple vous transportent dans ce passé glorieux, sur les traces de Gengis Khan. Un voyage dans un monde merveilleux, où se mêlent force, grâce et mystère..."















mardi 1 décembre 2009

Songe d'une nuit d'automne

La photographie est magique! Une erreur de réglage peut créer un effet surréaliste. J'aime bien ces images étranges et floues, car elles reflètent l'essence de la vie. La vie n'est qu'un brouillon, la suite des images imparfaites. Le mode d'emploi est égaré et on ne peut pas revenir en arrière pour réécrire les pages , changer de décor ou d'éclairage.