dimanche 30 mai 2010
Olga
samedi 29 mai 2010
Color me beautiful
vendredi 21 mai 2010
Pour commencer...
J’ai acheté mon premier reflexe il y a exactement un an. Au début ma seule motivation était très simple : je voulais faire des photos acceptables pour mon blog. Je me suis passionnée par la photographie au point d’en faire mon activité principale. J’ai énormément travaillé pendant un an et j’ai encore beaucoup de progrès à faire, mais je me sens de plus en plus à l’aise avec la technique.
Initialement je me suis inscrite à un stage professionnel dans une école de photographie, mais finalement j’ai trouvé que le prix était trop élevé pour la durée du stage très courte. J’ai investi l’argent économisé dans des objectifs de qualité et une cinquantaine de livres sur le sujet. Et je ne regrette pas mon choix !
J’ai choisi la marque Canon pour m’initier à la photographie numérique. J’ai longtemps hésité entre Canon et Nikon. Les deux marques proposent le matériel très performant, mais les tarifs des objectifs Canon sont plus intéressants que ceux de Nikon. Ce fut un argument décisif en faveur de Canon. Car contrairement à ce qu’on pourrait croire la qualité des images dépend plus de la qualité des objectifs, que de la qualité des boitiers.
On garde ses objectifs pendant des décennies, pas les boitiers. Voilà mon premier conseils aux photographes débutants comme moi : les boitiers passent, les objectifs restent. Les optiques sont à privilégier! On peut faire des belles photos avec un boitier bas de gamme et des superbes optiques , mais on ne peut pas obtenir la même qualité avec le meilleur boitier du monde et des optiques bas de gamme.
Quand j’ai déballé mon EOS 40D je me suis retrouvée face au premier obstacle: la notice fournie par Canon est très minimaliste. Les informations sont distillées goutte à goutte et un photographe débutant qui n’a jamais entendu parlé ni de la profondeur du champs, ni de l’exposition, ni de la mesure évaluative, ni de la mise au point reste complètement largué et finit par se tenir aux programmes automatiques, qui donnent de bons résultats, mais ne permettent pas la photographie créative, car c’est le boitier qui prend des décisions. J’ai eu la chance de tomber sur le livre de Vincent Luc « Maîtriser le Canon EOS 40 D », qui m’a permis d’apprendre à me servir de mon boitier et m’initier à la photographie sans souffrance. On arrive à mon deuxième conseil : Vincent Luc, Vincent Luc, Vincent Luc ! C’est la référence ! Il a écrit des livres sur presque tous les boitiers dignes d’intérêt chez Canon et chez Nikon. J’ai eu l’occasion de comparer des ouvrages semblables écrits par d’autres auteurs et je dois dire qu’il n y a pas photo ! Personne n’arrive à donner des informations aussi complètes d’une façon aussi précise et accessible.
Le mot photographie se traduit littéralement comme l’écriture avec la lumière. La lumière est la matière première de la photographie et l’exposition est le concept crucial. J’ai acheté quelques ouvrages sur l’exposition. Des ouvrages très sophistiqués remplis des formules qui m’ont donné mal aux dents. J’ai commencé à me décourager. Un jour j'ai découvert des livres de Bryan Peterson. Des livres drôles, précis et très bien illustrés. J’ai appris à obtenir des photos bien exposées en mode manuel, j’ai appris à maitriser la profondeur de champ et les vitesses d'obturation grâce à ces livres.
Et on arrive au troisième conseil. Procurez-vous ces livres : "Pratique de l’exposition en photographie » et « Pratique des vitesses lentes » de Bryan Peterson.
mercredi 19 mai 2010
Voyage sans retour
Je détiens une clé de valeur, il ne me reste qu'à trouver la porte. Parfois il faut faire un tour du monde et vivre plusieurs vies avant de trouver une serrure à sa clé. Le désespoir guette, la fatigue, la paresse murmurent :« baisse les bras, ne cherche plus, tu es bien où tu es ». Parfois on trouve une porte qui s’ouvre avec la clé magique, on sent bien que ce n’est pas la bonne, car il faut forcer pour entrer la clé dans la serrure et on sent que ça grince, que la clé se tord, mais on s’engage quand même sur la voie ouverte, parce que c’est dommage de repartir en arrière les mains vides et ça fait mal de reconnaître que tous les efforts ont été vains. Mais ça fait encore plus mal de savoir que si on continue sur la mauvaise voie on ne trouvera jamais la bonne , on ne trouvera jamais la porte secrète qui s’ouvrira avec la seule clé que la vie a donné à chacun.
Ne pas s’endormir, garder ses yeux ouverts, garder son cœur ouvert. Un jour on trouve sa porte secrète. Parfois il faut toute une vie pour la trouver. Peu importe, pourvue que la route soit belle et qu'on s'amuse bien pendant le voyage.
lundi 17 mai 2010
Inspiration antique
Top Isabel Marant
jeudi 13 mai 2010
lundi 10 mai 2010
Inspiration: Pocahontas
Pocahontas , très belle et fougueuse fille d’un puissant chef de tribu, est l’héroïne de l’une des histoires les plus romantiques de l’Amérique du Nord. En mai 1607, la fillette de douze ans regardait son père qui s’apprêtait à exécuter le capitaine John Smith, fondateur et chef de colonie de la baie de Chesapeak. Pocahontas le suivit jusqu’à l’échafaud, berçant sa tête barbue et priant qu’on lui épargne la vie.
Quelques années plus tard, les colons enlevèrent Pocahontas pour qu’elle leur serve de gage dans leurs luttes acharnées contre son peuple, tout en lui accordant le respect qui lui était dû en tant que fille de son père. Ils l’impressionnèrent tant qu’elle se convertit au christianisme et fut baptisée Lady Rebecca. Elle tomba amoureuse de John Rolphe, un des colons. Avec le consentement de se son père et du gouverneur de la Virginie, ils se marièrent. Pocahontas est morte à l’âge de 22 ans. Son histoire a inspiré de nombreuses adaptations littéraires et cinématographiques.
« Pocahontas » était aussi mon surnom pendant un moment, à cause de ma ressemblance avec le personnage du dessin animé. J’aime bien mettre en valeur mon côté amérindien, même si je n’ai jamais mis les pieds en Amérique. Je vais souvent dans les boutiques de Ralph Lauren à Paris, où je trouve parfois des merveilles, comme cette cape qui réunit l’exotisme des tenues des indiens d’Amérique et le chic européen.
mercredi 5 mai 2010
Adieu Céline
J’ai adoré les vêtements Céline créés par Ivana Omazic, la créatrice croate qui a redoré le blason de cette marque française. J’ai été ravie d’apprendre que ma créatrice préférée Phoebe Philo a été nommée directrice artistique de Céline. J’attendais avec impatience sa première collection pour Céline. Et je n’ai pas été déçue ! C’est l’une des plus belles collections de la saison. J’ai repéré quelques vêtements et un sac dans le catalogue et je me suis rendue à la boutique parisienne de la marque bien décidée de ne pas partir les mains vides. Et là j’ai eu un choc ! J’ai été soufflée par les prix. En une saison les prix ont triplé ! Je comprends très bien que le talent, le savoir faire et la qualité ont un prix élevé, mais pas à ce point. Pour donner un exemple : le sac Classique, parfait dans sa simplicité, à peine assez grand pour contenir un portefeuille, un agenda et un étui à lunettes coûte 2300 euros, ni plus ni moins, les prix des robes (très élégantes, certes, mais tellement simples que je pourrais coudre moi-même quelque chose de semblable) dépassent facilement 2000 euros. Je peux comprendre que les prix de certaines robes Chloé dépassent 5000 euros, car elles sont raffinées, sophistiquées et précieuses, mais j’ai du mal à payer 2000 euros pour une robe housse en coton tout simple.
Contre toute attente j’ai quitté la boutique les mains vides et je ne suis pas prête à y retourner. Je vais continuer à porter mes vêtements Céline créés par Ivana Omazic et je vais essayer de trouver une autre marque, qui offre la même simplicité élégante, sans prendre ses clientes pour des pigeonnes.
Sur la photo: robe Céline, été 2008